Tout commence en 1997 : à l’initiative de Poney Gross (asbl Zig Zag World) la Maison de la Culture de Tournai organise un premier stage international  de danses et de percussions, et fait venir, en direct de la Havane, Gregorio Hernandez Rios (« El Goyo »), rumbero réputé et un des fondateurs du Conjunto Folklórico Nacional de Cuba, et Alejandro Carvajal (« Néné »), directeur de la section percussions de l’Ecole Nationale de danse de Cuba (ENA).

Ces grands maîtres et transmetteurs de la « culture noire » à Cuba créent des liens très forts avec des artistes belges, qui se formeront peu à peu à cette culture, en Europe et à Cuba. 

C’est ainsi que nait, en 2001, le groupe BAO (« Bao » correspondant à une sorte de salutation en langue yoruba), rassemblant des artistes d’horizons divers (Malik Choukrane, Didier Degroef, Dounia Depoorter, Gauthier Lisein, , Virginie Pierre, Anne Rayet, Debby Vigneau). 

En 2003, BAO se produit à la Havane, au « Patio de la Rumba » (« El Palenque »), invité par l’Ensemble Folklorique National de Cuba, ainsi qu’à Camaguey au festival de musique afro cubaine « Olorun ». La même année, la rencontre,  avec le français Patrice Banchereau, musicologue et grand spécialiste de la culture afro cubaine, sera également une étape décisive dans la vie de BAO. 

L’asbl BAO est fondée en 2004,  avec pour but « la promotion et le diffusion de la culture afro-latine en Belgique et dans le Monde ». 

L’association tisse, depuis lors, de nombreux liens avec des artistes cubains un peu partout dans le monde (Lazaro Noriega, Alberto Gonzales (Albertico),  Julio Molina (Yuyo), Javier Campos Martinez, Alfredo, Luanda Pau Baquero, Hector Oviedo Abreu, Alfredo García, Martha Galarraga, etc).

C’est à la même époque que la rencontre avec le jeune musicien éclectique, chanteur, batteur et percussionniste, Gwenael Francotte (groupes Turdus Phimomelos, I Fam, Anavantou, Les filles de Hirohito, Récital Boxon,… ) assurera à l’association BAO un tournant décisif.